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Les traductions françaises
La difficulté se trouve alors dans le choix pour les traducteurs. En effet, parfois les différences entre les différents fragments sont parfois peu importantes, mais à l'opposé elles sont parfois très grandes. Il arrive même que d'une version à l'autre un verset ait disparu. Est-ce alors une faute de copie (oubli) ou un ajout pour défendre ses propres idées ??? Certains indices permettent de déterminer le plus proche du vrai texte/texte originel.
Ex : Ga 1, 18 → St Pierre est appelé Céphas, ce qui est assez rare, on peut donc en déduire que le texte est certainement le texte originel.
La richesse des mots grecs est une autre difficulté. Par exemple le verbe aimer a 4 mots grecs pour le désigner :
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agapaô → en grec veut tout dire. Chez chrétiens a un sens plus profond.
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eroô → + charnel, plus sensuel (même pour des goûts culinaires... !)
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phileô → amour fraternel
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stergô → amour filial avec connotation d'obéissance.
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Exemple de difficulté de traduction : Jn 21,15 : Pierre m'aimes-tu ?
Jésus descend au niveau de Pierre (mais Pierre remontera par la suite) :
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agapèis (plus que ceux-ci) ? ==> phileô
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agapèis (tout court) ? ==> phileô
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Philèis ? ==> phileô
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